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05/04/2014

Impunité des mineurs récidivistes: trente-sept délits... et pas une condamnation !

La part des mineurs récidivistes dans les délits, des vols avec violence aux agressions sexuelles, a explosé ces dernières années. Des chiffres qui inquiètent.

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"On dénonce depuis un certain temps l'impunité des récidivistes, il faut en particulier revoir le schéma concernant la justice les mineurs. Le projet de loi Taubira, qui consiste à vouloir supprimer les peines planchers même lorsqu'il s'agit de faits graves, est inquiétant", alerte Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance.

Les chiffres sont édifiants. Presque un vol avec violence sur deux est commis par un mineur... Et 5 % des délinquants sont à l'origine de près de la moitié des délits, en état de récidive ! Toutes les études font le même constat : les mineurs sont de plus en plus souvent impliqués dans des faits de plus en plus graves. Tous les voyants sont au rouge, ce qui démontre un laxisme aberrant pour les forces de l'ordre sur le terrain : "Il n'est pas rare, par exemple, de voir des mineurs interpellés dix, vingt, quarante fois, sans subir la moindre sanction", précise une source judiciaire, avant de conclure : "En effet, bien souvent, au lieu de sanctionner rapidement les auteurs des faits par une peine exemplaire, la justice laisse ces adolescents s'enfoncer dans la délinquance jusqu'à leur majorité."

L'incapacité de gérer les multirécidivistes

Justement, une affaire reflète ce malaise ambiant : le 28 mars dernier, une brigade d'intervention montpelliéraine interpelle deux jeunes âgés de 21 et 16 ans, suspectés d'avoir commis plusieurs vols avec violence, une dizaine d'agressions et d'extorsions de fonds à l'arme blanche sur un collégien. Une fois présenté au juge des enfants, le suspect mineur est laissé libre et remis à son éducateur...

Pour certains, l'adolescence est donc vécue comme une véritable période d'impunité. À leur majorité, ces multirécidivistes ont parfois cinq ou six ans de "carrière" délinquante derrière eux. Des profils qui sont difficilement récupérables par la suite. Comment remettre dans le droit chemin un adolescent interpellé des dizaines de fois mais jamais condamné ? "La délinquance des mineurs est de plus en plus insupportable. Si les réponses apportées sur les mineurs primo-délinquants sont satisfaisantes, on constate, tous les jours, que la justice est incapable de gérer les multirécidivistes", explique une source policière.

Non seulement la part des mineurs dans la délinquance sur ces dix dernières années a fortement progressé, mais ils sont, de surcroît, de plus en plus impliqués dans de violentes agressions. Pour les vols avec violence commis avec une arme blanche, ils représentent ainsi 35,52 % des prévenus. La part des mineurs dans les vols à main armée est, elle aussi, en recrudescence. À l'heure actuelle, ils représentent 17,28 % de ces délits. Un chiffre qui ne cesse de grimper.

Trente-sept délits... et pas une condamnation !

La délinquance urbaine n'échappe pas au phénomène. Le 13 mars dernier, les enquêteurs de la sûreté départementale de la Marne interpellent et placent en garde à vue un mineur de 17 ans à Reims. Il est soupçonné d'avoir jeté un haltère de quatre kilos, depuis son balcon du quatrième étage, sur une voiture de police qui intervenait sur un incendie, dans le quartier de la Croix-Rouge. Par miracle, le projectile s'est écrasé sur le toit du véhicule sans faire de victime parmi les passagers. Confondu par son ADN, le mineur mis en cause dans cette agression comptait à son palmarès pas moins de... 37 délits !

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Konk

Quand Valls se déclarait pour la GPA

"Interrogé, comme tous les candidats pendant la primaire socialiste de 2011 par l’association Homosexualité et socialisme et par le magazine Têtu, celui qui était alors député de l’Essonne et maire d’Evry se déclare favorable, de longue date, au mariage pour tous. [...] Plus surprenant, M. Valls prend le contre-pied de son parti en défendant la légalisation en France de la gestation pour autrui (GPA) « Si celle-ci est maîtrisée, elle est acceptable, et j’y suis donc favorable », déclare-il. « Il y a possibilités d’y recourir dans les pays voisins, détaille-t-il. Je considère que cela doit concerner toutes forme de couples, mais il faut qu’il y ait des règles précises qui encadrent la GPA, car elle soulève de nombreuses interrogations. "

Source : lemonde.fr

www.valls-degage.fr/valls-gpa/